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Paysage mutant, transformations et relecture du jardin.

Découvrez la relecture du domaine national de Saint-Cloud par Malaval.

Paysage mutant, transformations et relecture du jardin

Né en 1937 à Nice, Robert Malaval ne souhaite pas être ouvrier comme son père.  Après avoir découvert la peinture en autodidacte vers l’âge de seize ans, il décide de devenir artiste. Sa première exposition personnelle a lieu en 1961 à Vence, trois ans avant son installation à Paris.

En 1966, alors qu’il occupe la maison du gardien du parc de Montretout, à côté du domaine, il se lance dans un projet de "remise à jour du Parc de Saint-Cloud", qui se conclura l’année suivante par l’exposition de quinze dessins à l’encre à la Galerie Yvon Lambert.

Les dessins présentent la transfiguration, par le peintre devenu paysagiste, de lieux aussi différents que la terrasse du château, la pièce d’eau du jardin du Trocadéro, la bouche d’aération du tunnel de l’autoroute, la Grande Cascade ou l’ancien fronton du palais de l’Industrie.

L’obsession de l’artiste pour les débordements organiques, le grouillement et l’envahissement se traduit par le recouvrement des arbres, des statues ou des bassins par des voiles ou des ballons géants en expansion, qui se remplissent ou se gonflent, actionnés par des pompes ou des compresseurs.

Jouant des contrastes, Malaval oppose les végétaux et les lignes droites du jardin à la française aux formes molles des structures qu’il souhaite fabriquer avec des matériaux synthétiques vivement colorés.

visiteurs devant les panneaux

CMN/DNSC

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