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Visions prismatiques, l’héritage de Cézanne et du cubisme.

Découvrez le domaine national de Saint-Cloud vu par l'abstraction.

Visions prismatiques, l’héritage de Cézanne et du cubisme

S’inscrivant dans l’héritage artistique de Paul Cézanne, qui voulait "traiter la nature par le cylindre, la sphère et le cône", la génération suivante des peintres cubistes s’engage dans une nouvelle manière de représenter le paysage. Soumis à la vision synthétique des artistes, les volumes sont géométrisés et les formes simplifiées, parfois jusqu’à l’abstraction.

Robert Delaunay reprend ainsi la palette de Cézanne, alternant ocres et verts tirant sur le bleu, pour représenter un bouquet d’arbres, dont les feuillages sont constitués de taches colorées, assemblées comme autant de facettes. Chez Francis Picabia, c’est un réseau de hachures qui dessine les formes prismatiques des arbres et de leurs reflets.

Originaire de Bordeaux et installé à Paris à partir de 1907, Félix Tobeen fréquente les cercles cubistes et pousse l’éclatement des formes presque jusqu’à la dissolution du sujet représenté. Du bassin de Saint-Cloud ne subsistent que des arcs de cercle entrecroisés. Dans cette composition géométrique, seules les touches de couleurs irisées et vibrantes traduisent les variations de la lumière sur l’eau.

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