Histoire
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Connaissez-vous le pavillon de la Faisanderie ?
Le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte ayant « témoigné le désir de voir rétablir la faisanderie du parc de Saint-Cloud », l’administration des bâtiments civils autorise les travaux le 28 janvier 1850 et demande un projet détaillé à Jacques Jean-Clerget, l’architecte du palais.
Le bâtiment consiste en deux pièces carrées munies de cheminées, séparées par un préau ouvert et couvertes par un grenier, accessible par deux lucarnes. L’ensemble offre une apparence rustique avec un décor de pans de bois sur un parement de brique. Le bâtiment se prolonge de part et d’autre par quatre petits enclos couverts et fermés, des parquets de ponte destinés à l’élevage des faisans.
Le bâtiment figure sur le plan du parc levé en 1853. On distingue la présence d’un puits devant la façade, visible sur les cartes postales anciennes représentant le bâtiment. Après la chute du Second Empire, le bâtiment, sans doute inoccupé, se délabre. À partir de 1896, il est loué, avec un terrain de 793 m² attenant, à M. Ringel d’Illzach, à charge pour lui d’y faire de grosses réparations.
Sa concession est interrompue par l’administration en 1902 et le Stade Français, qui bénéficiait depuis 1898 d’une autorisation pour la mise en place d’installations sportives, lui succède comme locataire du pavillon. Dès 1909, l’architecte Joseph Bassompierre-Sewrin est chargé d’agrandir le pavillon.
Lorsque le Stade Français s’installe au domaine de Saint-Cloud en 1898, la pratique du sport était inadaptée. Il fallut faire d’importants travaux de nivellement pour mettre en place en 1902, deux terrains de football-rugby, cinq courts de tennis, une piste de course à pied et un terrain de longue paume, transformé ensuite en deux nouveaux terrains de tennis.